Présentement, je travaille le schéma du récit avec mes élèves de deuxième et troisième année. Après la lecture du roman Zzzut! par Alain M. Bergeron en direct sur Facebook le 25 septembre dernier, j’ai affiché un schéma vierge du récit au tableau. Pour chacune des parties, nous avons identifié ensemble les informations qui s’y rapportaient. Pour les intéressés, les vidéos de la diffusion en direct sont toujours disponibles sur sa page Facebook ainsi que sur sa chaîne YouTube.
Cette semaine, je leur ai présenté l’album sans image, La sorcière a le blues, publié chez Bayard Jeunesse. Je crois que ce livre n’est malheureusement plus disponible. J’ai trouvé le mien dans une biblio-vente il y a plusieurs années de cela. Sans un mot, j’ai tourné chacune des pages du livre. Les élèves se sont alors exclamés : « Il n’y a pas de texte! » Après avoir regardé l’œuvre en entier, je leur ai posé la question suivante : « Est-ce que les illustrations vous ont tout de même appris quelque chose? » Ils ont rapidement tous levé la main pour me raconter l’histoire. Nous en sommes donc venus à la conclusion que même s’il n’y a pas de texte, une histoire peut tout de même être racontée.
J’ai alors proposé aux élèves d’ajouter des mots à l’histoire en suivant le schéma du récit. Nous avons commencé par faire un plan puis nous avons par la suite débuté l’écriture du texte. Afin de nous assurer de bien suivre le plan, nous avons coché les informations au fur et à mesure.
J’en ai aussi profité pour aborder les marqueurs de relation avec eux. Nous en avons d’ailleurs ajouté pour que notre texte soit plus fluide. Nous avons également identifié ceux que nous avions mis d’emblée.
Pour conclure l’activité, j’ai demandé à un élève de venir lire le texte à l’avant tandis que je tournais les pages de l’album. À la toute fin, les élèves ont applaudi de façon instinctive. Ils étaient fiers de leur histoire.
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