Bien que j’aie introduit le texte informatif tout en douceur, j’ai aussi morcelé l’écriture du premier texte que mes élèves ont écrit. Pour chacune des parties du schéma (introduction, développement, conclusion), j’ai fait un tableau d’ancrage avec eux et j’ai écrit un texte au fil des leçons. Si vous êtes intéressés par la façon dont j’ai introduit le texte informatif auprès de mes élèves, cliquez ici pour consulter cette publication que j’ai écrite.
J’ai tout d’abord expliqué le schéma d’un texte informatif à mes élèves (introduction, développement, conclusion). Puis, nous avons débuté par l’introduction. En lien avec la main qu’ils ont tracée (voir la publication mentionnée ci-haut), je leur ai expliqué que l’introduction servait à commencer un texte et à mettre en contexte les lecteurs. Sur quelle sujet écriras-tu? (pouce) Pourquoi tu veux en parler? (raison) J’ai poussé un peu plus loin mes élèves de troisième année en leur mentionnant qu’ils pouvaient aussi nommer brièvement ce dont ils allaient parler dans le développement (quatre doigts – sujet divisé). J’ai suggéré l’énumération. Certains élèves ont eu besoin de plus d’accompagnement que d’autres. Selon les idées écrites sur les quatre doigts de la main, il n’était pas toujours facile de synthétiser sans donner trop d’information.
Ensuite, nous avons entamé le développement. Je leur ai expliqué que celui-ci servait à décrire ce qui était écrit sur les quatre doigts. Je leur ai donc demandé de choisir une première idée (un seul doigt) et d’écrire tout ce qu’ils savaient à son sujet dans un nuage pour par la suite composer des phrases s’y rattachant. Au moment de modéliser le développement, j’ai beaucoup parlé des marqueurs de relation et de leur importance. Pour chacun des doigts, je m’assurais qu’ils aient fait leur nuage au préalable.
Bien que j’aie demandé quatre doigts, j’ai autorisé que certains élèves n’en écrivent que deux ou trois. Pourquoi? Certains d’entre eux avaient tellement de détails à donner sur une idée (un doigt), qu’ils m’auraient écrit dix pages! Selon la grosseur des deux premiers paragraphes du développement, j’ai autorisé certains élèves à passer à la conclusion plus rapidement. Je leur ai toutefois mentionné qu’ils devaient modifier le sujet divisé dans leur introduction.
En ce qui concerne la conclusion, je leur ai suggéré de parler directement à leurs lecteurs et de ne pas écrire de nouvelles informations. J’ai exigé au moins deux phrases, car plusieurs n’en écrivaient qu’une seule.
Je suis consciente que mes tableaux d’ancrage ne sont pas parfaits, mais je les ai bâtis de A à Z à partir des idées des élèves. Évidemment, je les questionnais et les guidais tout au long de la leçon. Je les partage bien humblement afin que vous puissiez avoir une meilleure compréhension de cette publication. Pour les intéressés, je place ci-dessous un exemple de texte écrit par de mes élèves de deuxième année.
Après avoir écrit un premier texte informatif, mes élèves en ont écrit un deuxième. Cette fois-ci, ils ont écrit à leur rythme et je les ai beaucoup moins guidés. Ensuite, mes élèves ont choisi l’un de ces deux textes pour en faire un livre. Nous en sommes présentement à le terminer. Je vous en parlerai davantage dans une prochaine publication.
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