À l’approche de la journée #le12aoutjacheteunlivrequebecois, j’avais le goût de vous jaser littérature québécoise pour la jeunesse. Pourquoi? Outre le fait qu’il soit important d’encourager « local », je crois que cela aille encore plus loin.
Du talent à revendre
D’abord, nos auteurs•es et illustrateurs•rices d’ici sont bourrés•es de talent. Je pense à des Élise Gravel, Pierrette Dubé, Orbie que j’adore, pour n’en nommer que quelques-uns•es, car cet article serait interminable si je devais énumérer tous celleux que j’aime. De nombreuses maisons d’éditions nous offrent aussi un éventail de titres tous plus intéressants les uns que les autres. La littérature pour la jeunesse au Québec est plus que jamais bien vivante, mais nous devons nous en soucier pour qu’elle reste aussi bien présente dans nos librairies, nos bibliothèques et nos classes.
L’importance d’un vocabulaire accessible
Ensuite, je crois qu’il est important d’offrir une variété de livres à travers lesquels les élèves se reconnaissent. Nos auteurs•es et illustrateurs•rices québécois•es ont le souci d’ajouter des détails propres à notre culture québécoise. Je pense notamment à des termes et expressions utilisés davantage au Québec. Suis-je la seule qui décroche trop souvent de mes lectures européennes, car trop de termes ou expressions propres au dialecte européen se glissent dans chacune des pages? La raison est simple, soit je ne connais pas ces termes ou expressions, soit je ne m’y identifie pas. Il y a de quoi décrocher quand tu dois chercher la signification de ces termes ou expressions.
L’importance des liens avec les lecteurs•rices
Le fait de lire des livres d’ici rend les auteurs•es et illustrateurs•rices plus accessibles que celleux outre-mer. Les salons du livre offrent des opportunités incroyables aux élèves pour les rencontrer. À mon goût, les médias ne promeuvent malheureusement pas assez la littérature pour la jeunesse. J’aime beaucoup mettre à la disposition de mes élèves les rares articles de journaux mettant en vedette les auteurs•es ou illustrateurs•rices qu’iels aiment. Certains d’entre eux prennent même le temps de mettre en ligne des vidéos sur YouTube pour entre autres présenter leur travail, faire une lecture ou répondre à des questions. Les élèves adorent cela et ont l’impression de les connaître. Ce lien particulier qu’iels tissent avec leurs auteurs•es et illustrateurs•rices préférés•es a aussi un impact considérable sur leur amour de la lecture, notre désir le plus cher étant qu’iels deviennent des lecteurs•rices pour la vie.
Pour terminer, je partage avec vous mon coup de cœur québécois du moment. Mon amour pour Orbie ne date pas d’hier. J’ai d’abord aimé ses illustrations. Puis, je suis littéralement tombée en amour avec sa plume lorsqu’elle s’est mise aussi à l’écriture.
Le tiroir des bas tout seuls est l’album le plus récent signé par Orbie. Il met en vedette Madeleine et Louis (Je crois bien qu’il s’agit de ses enfants!) qui mènent l’enquête pour découvrir où vont les bas perdus. Ce tout nouveau titre est si rigolo. Orbie a su l’écrire avec brio, les élèves s’identifieront certainement aux deux personnages principaux.
N’hésitez pas à partager avec moi vos coups de cœur littéraires québécois ou les achats que vous ferez le samedi 12 août prochain. À bientôt!
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.