Juste après avoir fait une tentative infructueuse pour introduire les partenaires d’écriture, j’ai décidé de me retrousser les manches et d’y retourner, mais cette fois-ci, avec les partenaires de lecture. (J’ai depuis ce temps bien instauré les partenaires d’écriture. Cliquez ici pour consulter ma publication sur le blogue à ce sujet.) Mes élèves étaient cette fois-ci plus réceptifs, ma mini-leçon n’a duré que quelques minutes comme prévu et j’ai pris le temps de modéliser mes attentes.
Mon objectif étant de travailler la fluidité, j’ai commencé par demander à mes élèves ce que nous avions travaillé en lecture depuis le début de l’année. Instinctivement, ils se sont tournés vers les affiches de L’inspecteur lecteur, stratégies de lecture que nous utilisons à notre école. Des stratégies telles que la ponctuation et la lecture par groupe de mots ont été nommées. J’ai plus précisément imagé et vulgarisé l’exactitude des mots, la ponctuation, l’expression, la vitesse ainsi que la lecture par groupe de mots. Puis, je leur ai annoncé que nous allions d’abord nous concentrer sur l’exactitude des mots.
J’ai par la suite sorti ce tableau d’ancrage que nous avions vu quelques jours auparavant afin de leur rappeler la manière d’être efficaces lorsque nous travaillons avec notre partenaire d’écriture ou de lecture.
Suite à cela, j’ai demandé à deux élèves volontaires de venir faire une modélisation à l’avant de la classe. Sous l’oeil attentif de leurs camarades de classe, ils sont allés se choisir un livre, sont venus s’installer rapidement devant la classe et ont commencé à lire. Afin que nous puissions bien voir le travail à faire pour l’exactitude des mots, je leur ai fait un gros clin d’oeil en demandant au premier lecteur de se tromper durant sa lecture et ainsi permettre à son partenaire de le corriger. Les élèves ont trouvé cela très drôle.
Après la modélisation, c’est donc avec beaucoup d’enthousiasme qu’ils se sont placés en dyade pour choisir un livre. J’ai demandé aux élèves de ne pas choisir un roman afin qu’ils aient le temps de lire le livre ou une section de celui-ci en entier.
En circulant, j’étais fière de les entendre. Ils travaillaient non seulement l’exactitude des mots, mais ils s’aidaient en se rappelant les stratégies enseignées depuis le début de l’année. Essaie de relire le mot en le séparant en syllabes. Ralentis quand tu rencontres un mot plus difficile. Après la lecture, ils devaient aussi complimenter la lecture de leur partenaire et lui faire des suggestions. S’il restait du temps et qu’ils avaient terminé, je les référais à la bulle verte sur le tableau d’ancrage (voir plus haut). Celle-ci leur rappelait qu’ils pouvaient se parler du texte, faire le rappel de celui-ci, se questionner, l’apprécier et réagir à celui-ci. Cela évite qu’ils veuillent automatiquement changer de livre, se lever et distraire les autres équipes qui n’ont pas terminé.
Depuis cet enseignement, nous faisons des courtes périodes de lecture avec notre partenaire plusieurs fois par semaine. Pendant que les dyades sont en action, je circule dans la classe pour les guider. J’en profite aussi pour écouter certains élèves lire et prendre des notes pour m’aider avec la composition de mes sous-groupes pour travailler la fluidité. Ces quelques minutes sont donc devenues très importantes dans ma routine quotidienne.
Et vous, avez-vous introduit les partenaires de lecture en classe?
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.